La Vérité est toujours la grande perdante des guerres, puisque c'est celle du vainqueur qui s'impose. Pour autant, le romancier, le photographe ou le journaliste doivent-ils s'empêcher de tout montrer et tout décrire par peur que l'horreur des génocides et crimes de guerre ne soient une invitation à les réitérer ?
Nous ne le pensons pas. Avec la disparition des témoins oculaires, ils n'ont pas le choix, l'esthétique devant irrésistiblement passer après l'éthique quand elle ne sait pas la renforcer.