Le risque se distingue de la peur en ce sens qu'il présente une ambivalence, celle d'être un repoussoir et une opportunité. En matière de projets, la culture du risque et de son partage reste la culture dominante. Dans un premier temps (*) je dressais le constat que les entreprises avaient pris la mesure des faiblesses de l'analyse macro-économique et s'inquiétaient moins du risque-pays que du risque-projet. Aujourd'hui, force est d'admettre que la géopolitique a repris ses droits et qu'il faut pour la première fois, en même temps, et à rebours, penser la stratégie de croissance et de développement en termes de risque-projets et de risque-pays.
(*) Le risque projet (Février 2010)
