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Il y a longtemps que je n'ai pas revu Dijon, ni même certains qui contribuent à y faire prospérer son histoire. Mais il m'est parvenu jusqu'à mon arrière-boutique de province la nouvelle que tout près, à Talant, une conférencière des plus talentueuses, Joëlle CORNU, présentera bientôt " LE BACHAGA BOUALAM : panache et fidélité." 

Je reprends donc ici bien volontiers son introduction:

" Saïd Boualam, dit le Bachaga Boualam (bachaga signifie « haut dignitaire »), est né en octobre 1906 dans le département de Bône en Algérie. Il appartient à une famille de notables de la tribu berbère des Beni Boudouane. En octobre 1924, il signe son engagement au 1er Régiment de Tirailleurs Algériens (1er RTA) ; il fait les campagnes de Tunisie et du Maroc. Il participe à la Seconde Guerre mondiale et quitte l’Armée en 1946 avec le grade de capitaine. Bachaga de l’Ouarsenis, il devient responsable de la harka (formation de supplétifs indigènes) de la région en juillet 1956 ; durant les combats contre les FLN, il perd 17 membres de sa famille, dont un de ses fils. Il mena également une carrière politique. En mai 1958, il se rallie au Général de Gaulle ; il est élu député (5è circonscription d’Algérie) et vice-président de l’Assemblée nationale de 1958 à 1962. Il s’éloigne peu à peu du gaullisme et est démis de son mandat à l’indépendance algérienne en 1962. Rapatrié d’Algérie, avec une petite partie des harkis et sa famille, il se retire en Camargue près de Arles et meurt en février 1982. Ni de droite, ni de gauche, ni d’aucun parti, la France était son pays. Pour rester Français, il a tout abandonné en Algérie."

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