Best Practices : pourquoi les entreprises ne s'empressent pas de les valoriser ?

Best Practices : pourquoi les entreprises ne s'empressent pas de les ...

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Best Practices : pourquoi les entreprises ne s'empressent pas de les valoriser ?

Chronique de Stephane Jx Beaumont

Independant

 Mis à jour le 01/02/24 17:27

La culture du risque, de la performance et de la vitesse s'étend à tous les secteurs de la vie économique à travers notamment les nouveaux défis technologiques.

Puisque le décideur est devenu un « individu-système », il doit revisiter et peut-être même inverser son regard sur certains domaines dont le traitement est resté bégayant, comme les fonctions-support, ces mal-aimés des organisations.

Valoriser les best practices des acteurs économiques reste un défi à relever

Pourtant ce process, répondant certes à certaines contraintes, permettrait aux acteurs économiques de transformer des centres de coûts en centres de profits, sans avoir recours à des coupes budgétaires notamment sur la vie sociale de l’organisation.

Dans leur souci de valorisation successive des fonctions-support, les acteurs économiques sont restés sur des modèles anciens qui ont fait au fil du temps l’objet de marches et de contre-marches car dénués de toute volonté pratique et réelle d’innovation ce qui, à l’ère des solutions rapides, représente un danger de gestion majeur. Tentatives de rattachement à une stratégie globale de culture d’entreprise, externalisation puis réappropriation des compétences, délégations aux opérationnels sont autant de méthodes restées insatisfaisantes car de moins en moins adaptées à l’agilité et aux demandes personnalisées qui remplacent rapidement les productions traditionnellement standardisées.

La création de valeur est désormais entre les mains des fonctions-support innovantes

Cette évolution de la demande, en quantité et en qualité, à la fois domestique et internationale compte tenu également des risques et enjeux géopolitiques donne une importance grandissante aux charges de structures indirectes. Ces dernières doivent plus que jamais faire la preuve d’une adaptabilité sans précédents pour répondre à la complexité des projets qu’elles ont à accompagner tout en respectant des règles de répartition conformes aux bonnes pratiques.

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En outre, la digitalisation de la société et de facto des acteurs économiques les inscrit dans des cadres réglementaires en mouvement ; un recours à de nouveaux process plus performants est une clé du succès de demain.

Dans un tel contexte la pensée « verticaliste » n’est plus adaptée

Une reconfiguration majeure des organisations pour améliorer la performance et maximiser la notoriété des fonctions support s’impose à travers leur découpage en centres de responsabilités autonomes et mesurables.

L’allocation optimale de ces ressources passe donc nécessairement par l’abandon des chemins traditionnels au profit de la création de schémas horizontaux agiles.

Ces nouveaux schémas confrontés aux lois du marché sauront faire preuve, pour leurs best practices spécifiques, de performances chiffrées dans le respect de prix de transactions internes et externes pertinents au regard des normes communément admises et leur permettront de réussir leur transformation nécessaire de centres de coûts en centre de profits.